Le Rhône, le barrage, la navigation et les bateaux.
Le barrage sur le Rhône a complètement changé la vie des Rupismauriens. En effet, ils nont plus de soucis à se faire, il n'y aura plus d'innondations, enfin...c'est ce qu'ils croient...C'était sans compter que le Rhône est un fleuve imprévisible, tantôt calme et serein, tantôt fougueux et dangereux. La navigation sur le Rhône est en croissance, il y a de plus en plus de barges remplies de containers.
Avec les quelques photos qui suivent, je voudrai simplement rendre hommage et les dédier à tout ces pilotes et copilotes de Canadair. C'est un métier qui mérite notre respect et notre admiration. Hélas, certains de ces pilotes se tuent au cours de leur mission...Missions qu'ils accomplissent dans des conditions parfois pénibles et dangereuses.
Voici le n°32 en approche, le régime des moteurs a baissé mais dès que l'avion approchera de l'eau, le pilote mettra les gaz.
Encore une photo de ces fameux Canadair CL415, juste au dessus du barrage. Je dois bien avouer que j'ai pris du plaisir à faire ces photos, bien que quand on voit ces avions c'est pas de bon augure, c'est qu'un c... a mis le feu quelque part.
En 1855, le 16 avril, le dernier tronçon du chemin de fer Lyon-Valence est mis en service, assurant une contuinité de voie ferrée entre Lyon et Marseille. Devant cette menace, il y a fusion sous l'appelation Compagnie Générale de Navigation de 5 compagnies. Le trafic sur Lyon-Arles et retour dépasse 634 000 tonnes et près de 200 000 voyageurs. Devant la concurence du chemin de fer, dès 1861, le tonnage transporté par la navigation baisse dangereusement: 312 000 t. Il sera de 200 000 t en 1870. La concurence du chemin de fer est de plus en plus vive et seulement 170 000 t seront acheminées par le Rhône en 1880. En 1930, le tonnage transporté dépasse 800 000 t. En 1935 le trafic rhodanien dépasse 900 000 t. En 1938, le tonnage transporté et en déclin et atteint seulement 592 000 t*. Il faut dire que le chemin de fer prend, encore une fois, une part importante du frêt et aussi des voyageurs.En 2005, le trafic fluvial sur le Rhône a atteint 5,53 millions de tonnes manutentionnées (+ 16% par rapport à 2004). Les principales marchandises transportées sont des minéraux bruts (39%), des produits agricoles (14%), des produits chimiques (10%) et des combustibles (7%). Un convoi poussé, composé de deux barges arrimées à un pousseur, permet de transporter des charges allant jusqu’à 4400 tonnes. Un convoi, toutes les trois heures, remplace un poids lourd toutes les minutes**.
* Renseignements tirés du très bon livre de Monsieur Guy DÜRRENMATT "La Mémoire du Rhône" aux Editions La Mirandole.
** Renseignements pris sur le site internet: Fleuve Rhône.
PS: j'espère ne pas vous avoir trop ennuyé avec toute cette lecture mais j'aime ce Fleuve et j'essaie de faire partager mon amour pour lui avec vous. Autre chose, si dans le texte le chemin de fer est mis en cause pour la perte de trafic fluvial, sachez que j'ai une très grande passion (encore une...) pour le chemin de fer, la SNCF et surtout pour les trains.
LAGUEPE est un cargo fluvio-maritime qui bat pavillon de Malte, il mesure 11,3 de large et 81 de long*. Il existe aussi le FRELON, c'est un cargo rouge, donc facile à voir et à reconnaître. J'adore les bateaux, ce qui explique les photos de cargos naviguant sur le Rhône. Pour info, le transport fluvial est en progression et le Rhône, à lui seul, grâce à des automoteurs de 1500 t et des convois poussés de 5000 t et plus, y contribue largement. Le tonnage annuel ( 4 100000 t ) comprend hydrocarbures, produits métallurgiques et agricoles, materiaux de construction et containers**.
*Rensignements pris sur le site de Bord à Bord asbl.
**Renseignements pris dans le livre " Mes livres voyages " Lyon et les pays du Rhône, des Editions Atlas.
La construction de ce barrage a débuté en 1953. Il a été mis en service en 1957. 2.700 personnes ont participé aux travaux. La " Cité du Barrage " située au nord de Rochemaure a servi à abriter les travailleurs pour ce vaste chantier*.
*Renseignements pris dans le livre de M. Lecerf.
Le débit du Rhône est en moyenne de 800 m3/seconde. Au cours des crues de 1993et 1994, le débit était de 8.000 m3/s. La crue la plus importante connue est celle du 31 mai 1856. Le débit était de 10.000 m3/s...mais le premier pont de Rochemaure fut emporté (voir autres photos suivantes pour de plus amples explications). Une balise située quelques dizaines de mètres au nord de la source de la Bernarde sur le mur qui soutient la propriété du Prieuré témoigne du niveau d'eau dans le village au cours de cette crue*. Il en existe une autre, sur la pile côté Montélimar, au bas de celle-ci. Il y en avait une autre, elle était située sur le mur d'une maison qui se trouvait sur la grande ligne droite, après le pont du canal, en direction de Montélimar. Cette maison ce trouvait à gauche de la ligne droite, à mi-chemin entre le canal et Montélimar. Elle n'existe plus, elle a était démolie pour permettre l'agrandissement de la route. La balise était environ à 30 ou 40 centimètres de hauteur par rapport au niveau du sol.
* Renseignements pris dans le livre de M. Lecerf.