---Rochemaure, fabuleux village médiéval Ardéchois---

La rue du Faubourg

La rue du Faubourg
La rue du Faubourg :

Nous passons dans autre rue, celle du Faubourg. Autrefois, quand j'étais petit, il y avait beaucoup de commerces dans cette rue, une quincaillerie, une bonneterie, une boulangerie, un cordonnier, une petite épicerie, un petit casino et j'en oublie certainement. Monsieur le Maire, avec qui j'ai rendez-vous, pourra me renseigner. Comme vous pouvez le constater, le revêtement du sol vient d'être refait et le résultat est pour le moins splendide.  Après des recherches approfondies (janvier 2009), j'ai trouvé les éléments suivants: le quartier du "Faubourg", ancienne partie "hors-les-murs" du Rochemaure Féodal, était également appelé la " carreria bassa " du XVe siècle, qui était en même temps la grand-route, n'était pas autrefois éloignée du Rhône. Dans cette rue, en 1477, se trouvait alors, l'Auberge de la Couronne, tenue par M. Pierre Bon, qui recevait les voyageurs attardés, le fabricant de bâts (basterius) était M. Chanabasse, le maréchal-ferrant (faber) se nommait Alazard ou Alesard, un tailleur de pierre (lapicida) Antoine Lata; le vibal, le tailleur d'habits Simonet Bayle. Pons Gay et son associé, Anthoine Garnier, étaient barbiers au Faubourg, tandis que Jean Bayle exerçait la même profession au bourg; de plus, il y avait trois cordonniers (sutor) pour tout Rochemaure: Pascal Honoré, Raymond Rieu et Simon Fanet. Le seul boulanger était André Tournier, le boucher Antoine Goze et le sergent royal Laurent Honoré. Parmi les notables, outre le bayle ou bailli (bajulus,bannilus) qui était Claude d'Auberge, on trouvait les deux frères Jean et Estienne de la Blache, le prieur Laurent Aubert et deux notaires Jean Chabasse et Jean Marche. En ce temps là, le boulanger avait l'obligation de faire des pains du même poids qu'à Montélimar en raison de l'identité des poids et mesures des deux endroits.*

* Renseignements pris dans le livre de M. Chabredier.





Commentaires

  • nicole korecky
    nicole korecky · 28 août 2008

    Il y avait également, autrefous, un barbier, un maréchal ferrant, des auberges où parfois le seigneur ou le gouverneur rendait la justice . Il y a même eu la signature d'un traité du Vivarais.